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Good Night. My #dream for tonight. #sunset #india #travel #travelgram #jaipur #blackandwhite

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Hue Marijane, hue! #india #travelgram #travel #jaipur #camel #oldtimes #currently

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Leh, la ville pas vraiment Indienne, où vous serez très bien et très mal en même temps

Leh, la ville pas vraiment Indienne, où vous serez très bien et très mal en même temps

Leh, capitale du Ladakh, en Inde, mais n’y ressemble pas.

Est-elle là depuis 10 ans ou 100 ans ?

Leh-Ladakh-inde

On perd des vertèbres dans les trous des rues sableuses, la plupart en fait, mais ils refont la rue principale avec des pavés.

Bouddhiste et Musulmane.

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Des faciès Pakistanais, Indiens, Chinois et Ladakhis. Et des marchés de réfugiés tibétains partout. Ils ont été intégré comme des invités bienvenus. Merci l’oppression chinoise.

Les chiens en surnombre dorment le jour et hurlent la nuit. Un homme s’est fait attaqué un soir à la tombée de la nuit et a perdu la vie.

monastere-tsemo-leh-ladakh-inde

Bien sûr les vaches errent au milieu des routes. Les gens les nourrissent même. A défaut, ce sera les ordures ou du carton, avec de la chance un poulet qui passe par là.

Le soleil me cuit pendant que l’ombre me frigorifie. Les nuits sont froides et les journées lourdes, à l’image des hivers enneigés et des étés sahariens. On est bien dans le désert Himalayen.

monastere-tixe-shey-ladakh

La lumière est incroyable, si puissante. Ses ombres portées sur les montagnes sont d’un contraste formidable. Difficile à gérer pour les photographes et pourtant si photogénique.

ladakh-inde-sky-ciel

Les villes naissent dans les fonds de vallons où courent le reste de fonte des neiges. La végétation y pousse telle des oasis incroyables.

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Les klaxonnes, les klaxonnes, les klaxonnes et cette circulation capharnaümesque, capharnaümique, bref, catastrophique.

Reste l’accueil des habitants qui est formidable. Ils n’ont rien et vous donnerait tout. J’en suis à 9 écharpes de bienvenue, et environ 37 thés de bonjour.

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Un endroit où on prend une leçon.

Aller dans le cachemire, c’est pas du loukoum

Aller dans le cachemire, c’est pas du loukoum

Ça y est ça a démarré. Ça y est j’y suis.

Leh, Ladakh, Cachemire, Inde, Asie, Monde.

IMG_5977

Ça n’a pas été de tout repos.

Niort -> Paris pendant une grève. Voyage assis par terre dans un TGV.

Levé à 4h du matin pour me rendre à CDG.

Paris -> Amsterdam -> Delhi -> Leh.

24h de voyage environ.

39°C à Delhi à minuit (Ils avaient battu le record national de température la veille en banlieue : 51°C à l’ombre).

Un dodo d’une heure par terre dans l’aéroport de Delhi en attendant le dernier avion.

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Puis le dernier vol d’une heure pour un atterrissage à Leh. Et quel atterrissage ! Je n’ai jamais eu peur en avion mais cette fois, avec des montagnes de part et d’autres des ailes et des virages serrés comme jamais pour s’aligner avec la piste au fond de la vallée…

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A ce moment là, on se dit que c’est bon le plus dur est fait.

Pas vraiment. Leh est à 3500m d’altitude. Sans éprouver un mal des montagnes aigus, pendant 2 jours, vous êtes à bout de souffle, avec une légère (parfois lourde) migraine en continue, et sans énergie. 3ème jour ici, je crois que c’est passé.

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Hier, téméraire, j’ai fait l’ascension du Shanti Stupa. C’est un petit temple à 200m au dessus Leh. Une petite bastille en fait pour les Grenoblois. Mauvaise idée. J’étais complètement dans le rouge arrivé en haut. Carbonisé avec une forte migraine.

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Mais la vue en valait la peine.

J-9 : Pourquoi je vais délibérément rater la fin de Game of Thrones

J-9 : Pourquoi je vais délibérément rater la fin de Game of Thrones

Le 20 mai, décollage de Paris-CDG. Changement à Amsterdam pour tirer un bord jusqu’à Delhi. Ici, on reprend un coucou pour arriver finalement à Leh, capitale du Ladakh (province du Cachemire) à 3500m d’altitude. Souffle court et globule rouge.

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Why? Whyyyy?

Ce sera le début d’un long voyage de plusieurs mois (années ?) et d’un enchaînement de séries photographiques et reportages avec des associations humanitaires françaises qui agissent à l’étranger.

Ainsi, je pourrai vous accrocher les pupilles avec de jolies images, et en échange, pour aider les associations à promouvoir leur engagement afin d’obtenir davantage de dons, subventions, etc, je tournerai des vidéos de leurs actions sur place.

Ça commence avec HOKA (Himalaya Oisans Kunphan Association) avec qui je vais passer 3 mois dans l’Himalaya Indien. Cette association fait beaucoup pour les enfants là bas :

  • Parrainage d’enfants : pour 70 centimes par jour, un occidental peut subvenir aux besoins d’un enfant ladakhi et lui permettre d’aller à l’école.
  • Constructions :  l’association finance la construction ou l’agrandissement d’écoles.
  • Commerce équitable : HOKA aide les femmes à développer leur artisanat dans le respect d’une économie solidaire.

Grâce à ça, je vais avoir la chance de bosser avec Yann Arthus-Bertrand pendant 1 semaine.

Le moment fort des 3 mois sera très certainement l’inauguration d’une construction de l’association par le Dalaï Lama Himself !

A partir de septembre je continuerai ma route vers d’autres associations, au Népal, au Bangladesh, en Birmanie. Et des choses se dessinent avec le Vietnam et l’Indonésie. Un crochet par Singapour est prévu et une continuation vers le sud et l’Australie, et la Nouvelle-Zélande envisagée. Et pourquoi pas l’Amérique du Sud ensuite…

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Et pourquoi pas aussi des parenthèses dans tous les pays aux abord de ces destinations… Tout est possible.

Ça dépendra de comment vous me manquez aussi. Pas trop j’espère. 😉

PS : pour vous c’est 2 clics, pour moi c’est pour de nouvelles personnes qui peuvent voir mon travail : n’hésitez pas à partager, aimer, commenter ! 

L’Independent Bo’s : détendez vous, ça va forcément bien se passer

L’Independent Bo’s : détendez vous, ça va forcément bien se passer

A la fin de notre journée Pekin Express, nous avons réussi à rallier Koh Chang. C’est un peu l’île d’Oléron de la bas : plus sauvage et mieux conservée que la moyenne.

independent_bo_koh_chang_thailande

Exténués, il nous fallait un endroit pour dormir, et il était déjà 18h30 à notre arrivée sur l’île. Nous avions remarqué une auberge dans le Guide du Routard : l’Indenpendent Bo’s. Décrite comme mi-anar, mi-hippie, le confort n’était pas à son paroxysme mais l’ambiance au top.

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Aucune voiture ne pouvait y aller. 10 minutes de marche par la plage étaient nécessaires.

Nous y arrivons et sommes accueillis par une joyeuse équipe à l’apéro. On nous trouve une cabane, et avant la fin des explications on nous invite déjà au dîner improvisé avec tous les volontaires de l’auberge.

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Nous passons une soirée merveilleuse. Impossible de rester indifférent face à tant de chaleur humaine. Les nationalités et les générations sont très hétérogènes.

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Le bruit des vagues nous bercent, les singes nous réveillent en jetant leur consommation sur les toits des cabanes.

Nous ne sommes jamais seuls et nous avons trouvé un petit morceau du paradis sur Terre.

Nous partageons notre salle de bain avec un gekko long comme un avant-bras.

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Un tatoueur thaïlandais vit et bosse pour les habitants l’après-midi.

Certains vivent ici à l’année.

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Et on les comprend.

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Thaïlande : de Chiang Mai à Koh Chang, une journée Pékin Express

Thaïlande : de Chiang Mai à Koh Chang, une journée Pékin Express

Levé avant le soleil à 5h30 pour aller prendre l’avion. Objectif de la journée : aller de Chiang Mai à Koh Chang. Sur le papier, pas si compliqué.

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A 6h00, on chope un Songthaew (les taxis plus ou moins publics et plus ou moins honnêtes) pour rallier l’aéroport de Chiang Mai :

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Vol Air Asia à 40€ pour arriver à 50 km au sud de Pattaya :

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L’aéroport d’arrivée est au milieu de nulle part… et les ennuis commencent.

Des compagnies privée de transport placées à la sortie du débarquement vous alpaguent et tentent de vous faire acheter le plus vite possible un trajet vers votre destination en nous empêchant d’y réfléchir. 75€/personne pour 3h de route en minivan, ce qui est très, très cher pour la Thaïlande. 90% des gens tombent pourtant dans le piège.

La compagnie publique, elle, a déserté son guichet bizarrement. Elle arrive après que tous ont déjà choisi un trajet. Elle ne propose que des trajets vers Pattaya mais nous confirment que de la bas nous nous en sortiront.

30 minutes d’attente avant que le bus ne parte, puis 1h de route vers Pattaya où nous devons être largués près d’une autre compagnie qui devrait nous transporter vers Koh Chang.

On nous dépose au milieu de la ville avec des instructions approximatives. Ça y est, nous sommes perdus au millieu de Pattaya, temple bruyant et pollué du tourismes sexuels, des dentistes et chirurgiens esthétiques bon marché.

Nous cherchons 30 min à pieds et tombons sur un transporteur qui ne dessert par l’île. Nous demandons des informations à des gens sans parvenir à nous comprendre. Nous finissons par obtenir la carte de visite d’une boite de taxi privé sans savoir comment y aller.

Nous voilà repartis avec un Songthaew à qui nous tendons la carte de visite. Il nous fait faire des détours dingues pour nous faire raquer un max, mais nous sommes difficilement en position de nous révolter.

Après 45 minutes de zigzags dans la ville, un peu plus dégouttés au fil des rues nous finissons par y parvenir. Si vous cherchez sur Google, le vrai Pattaya ne ressemble pas à ça évidemment.

La compagnie ne fait des départs en minivan abordable que le matin. Il est déjà 14h. Il nous reste seulement l’option taxi privé à 25€/personne (c’est déjà beaucoup mieux que les arnaqueurs de l’aéroport). Nous acceptons car nous n’avons aucune envie de dormir dans cette ville.

C’est parti. Nouvelle incertitude : arriverons nous avant que le dernier ferry ne parte ? Espérons le.

C’est parti pour 4h de route. Nous sommes claqués.

Nous arrivons enfin, et avant le dernier ferry vers 19h. Reste l’incertitude de savoir où nous allons dormir le soir…

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Nous avions repéré une auberge décrite comme « hippie et anar » mais dans laquelle il n’est pas possible de réserver. Nous tentons le coup.

Nous reprenons un Songthaew à notre arrivée sur l’île. 10 minutes de route avec des pentes à 10-15%. L’auberge n’est pas accessible en voiture, mais seulement en marchant 10 minutes par la plage… sans garantie de pouvoir y dormir.

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Il reste 2 cabanes de libre dans la jungle. Tout est bien qui finit bien. Nous sommes installés dans l’Independent BO. Je reparlerai de cet endroit magique dans un prochain article.

Le Sanatorium abandonné en proie aux temps…

Le Sanatorium abandonné en proie aux temps…

Un Sanatorium, c’est un centre de soin spécialisé dans les différentes sortes de tuberculoses. Le principe c’est de prendre le grand air, la lumière et le soleil pour se soigner.

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Celui-ci est situé à 1000m d’altitude et j’ai pu l’explorer en plein hiver après que Sarah, une amie, m’en ait parlé. Abandonné depuis 2008 les pratiquants d’airsoft ont fait de ces 20 hectares un terrain de jeu.

Si vous avez vu « Shining », film d’horreur de Kubrick avec Nicholson, on est complètement dans l’ambiance. Seulement ici, ce n’est pas un hôtel mais un hôpital, ce qui rend l’ambiance encore plus pesante.

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Chaque chambre est unique avec ses destructions propres, ses tags uniques, et une nature qui reprend son droit au hasard.

L’entrée gigantesque en ruine plante un décor désolant. Aller du réfectoire, à l’ancien théâtre du centre, en passant par les piscines d’intérieurs, vides, fait froid dans le dos.

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Par cette série j’ai voulu ne pas être distant du réel et tenter de vous transmettre l’ambiance du lieu pris dans les temps qui passent.

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1 mètre de neige était tombé dehors et envahissait l’intérieur par les ouvertures béantes dans tout le sanatorium.

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Voyage intérieur à l’extérieur, écrasé par le lieu dont on ressort soulagé et humble.

La série complète est disponible ici. 

J’ai pu emmener Esther avec moi quelques mois plus tard en été. Elle est photographe aussi, son interprétation est saisissante.