Leh, capitale du Ladakh, en Inde, mais n’y ressemble pas.
Est-elle là depuis 10 ans ou 100 ans ?
On perd des vertèbres dans les trous des rues sableuses, la plupart en fait, mais ils refont la rue principale avec des pavés.
Bouddhiste et Musulmane.
Des faciès Pakistanais, Indiens, Chinois et Ladakhis. Et des marchés de réfugiés tibétains partout. Ils ont été intégré comme des invités bienvenus. Merci l’oppression chinoise.
Les chiens en surnombre dorment le jour et hurlent la nuit. Un homme s’est fait attaqué un soir à la tombée de la nuit et a perdu la vie.
Bien sûr les vaches errent au milieu des routes. Les gens les nourrissent même. A défaut, ce sera les ordures ou du carton, avec de la chance un poulet qui passe par là.
Le soleil me cuit pendant que l’ombre me frigorifie. Les nuits sont froides et les journées lourdes, à l’image des hivers enneigés et des étés sahariens. On est bien dans le désert Himalayen.
La lumière est incroyable, si puissante. Ses ombres portées sur les montagnes sont d’un contraste formidable. Difficile à gérer pour les photographes et pourtant si photogénique.
Les villes naissent dans les fonds de vallons où courent le reste de fonte des neiges. La végétation y pousse telle des oasis incroyables.
Les klaxonnes, les klaxonnes, les klaxonnes et cette circulation capharnaümesque, capharnaümique, bref, catastrophique.
Reste l’accueil des habitants qui est formidable. Ils n’ont rien et vous donnerait tout. J’en suis à 9 écharpes de bienvenue, et environ 37 thés de bonjour.
Un endroit où on prend une leçon.
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